Retour à la page d'accueil

DIALOGUE


Thèmes et textes
Forums de discussion

NOUVEAUTES




Réalisations multimédia Porte-documents
Informations et projets
Europe Education Ecole

BIBLIOTHEQUE




Textes en ligne, Livres à lire
Dictionnaire du club
Galerie de portraits
Sélection de liens

LE CLUB PHILO

Qui sommes-nous ?
club.philo@free.fr


Présentation

Thèmes et textes :
- l'école
- l'enfant
- l'échange
- l'espace

Accéder au forum de discussion "l'enfant"

Sujets de réflexion :
- Texte de Hegel
- Texte de Platon

Texte de Hegel

L'enfant qui vient de naître...

"Même l'animal le plus accompli ne peut pas montrer ce corps finement organisé, infiniment plastique, que nous apercevons déjà en l'enfant qui vient de naître. Cependant, l'enfant apparaît tout d'abord dans une bien plus grande dépendance et indigence que les animaux. Néanmoins, sa nature supérieure se révèle déjà ici. Le besoin se fait connaître en lui d'emblée de manière violente, rageuse, impérieuse. Tandis que l'animal est muet, ou n'exprime sa douleur que par des gémissements, l'enfant extériorise le sentiment de ses besoins par des cris. Par cette activité idéelle, l'enfant se montre d'emblée pénétré par la certitude qu'il est en droit d'exiger du monde extérieur la satisfaction de ses besoins, - que la subsistance-par-soi du monde extérieur, face à l'homme, est une subsistance-par-soi nulle et non avenue."

HEGEL,
Encyclopédie des sciences philosophiques,
III, Philosophie de l'esprit,
1827, § 396 Add.
Traduction. B. Bourgeois,
Vrin, 1988, p. 433

Das eben geborene Kind...

"Selbst das vollendeste Tier vermag nicht, diesen fein organisierten, unendlich bildsamen Körper aufzuzeigen, den wir schon an dem eben geborenen Kinde erblicken. Zunächst erscheint indess das Kind in einer weit grösseren Abhängigkeit und Bedürftigkeit als die Tiere, doch offenbart sich seine höhere Natur auch bereits hierbei. Das Bedürfnis kündigt sich in ihm sogleich unbederdig, tobend, gebieterisch an ; während das Tier stumm ist, oder nur durch Stöhen seinen Schmerz ausdrückt, äussert das Kind das Gefühl seiner Bedürfnisse durch "Schreien". Durch diese ideelle Tätigkeit ziegt sich das Kind sogleich von der Gewissheit durchdrungen,dass es von der Aussenwelt die Befriedigung seiner Bedürfnisse zu fordern ein Recht habe, - dass die Selbstständigkeit der Aussenwelt gegen den Menschen eine nichtige sei."

HEGEL,
Enzyklopädie der philosophischen Wissenschaften,
III, Die Philosophie des Geistes, 1827, § 396, Zusatz,
Hrsg. von G.P.J. Bolland,
Leiden 1906, s.797

Texte de Platon

L'éducation de l'enfant

"Mais ce qu'à nos enfants il faut laisser en héritage, ce n'est point de l'or, c'est un sens profond du respect. Or, nous nous imaginons qu'en lui tapant sur les doigts nous léguerons cette vertu à la jeunesse, irrespectueuse à l'occasion! C'est un fait pourtant qu'elle ne naît pas chez les jeunes du genre d'admonestation que de nos jours on leur adresse, quand en les admonestant on leur dit que, lorsqu'on est jeune, on doit respecter tout le monde. Ce serait bien plutôt aux hommes plus âgés que le sage législateur recommanderait de respecter la jeunesse et de prendre les plus grandes précautions pour éviter que jamais par la jeunesse ils soient vus ou entendus en train de faire ou de dire quelque chose qui n'est pas respectable : où, en effet, la vieillesse se manque de respect à elle-même, il est fatal que là il y ait, chez les jeunes aussi, la plus grande impudence! Pour les jeunes en effet, et du même coup pour la vieillesse elle-même, l'éducation la meilleure ne consiste pas à faire des remontrances aux autres, mais à faire soi-même, pendant toute sa vie, ouvertement, ce qui serait l'objet précis de remontrances qu'on adresserait à autrui."

PLATON,
Les lois, V, 729b,
trad. L. Robin , Pléiade, II, p.779-780


à venir : texte en grec